Mostar, la côte bosnienne et l’arrivée au Montenegro.

Publié le par Tanchovic

Bar, MONTENEGRO, 13 aout 2007- 2128 kms (162 kms de ferry, 61 kms d’autostop, 61 kms de bus et 1824 kms de vélo)

 

Nous avons traversé la petite et tranquille île de Hvar puis laissé notre tricycle sur la côte croate pour aller passer une nuit à Mostar, en Bosnie. 

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Cela faisait du bien de ne pas avoir le vélo. D’un côté, c’est vrai qu’on ne peut s’en passer, il nous est bien utile et confortable et on s’y sent plutôt bien. De l’autre, il est un poids- et quel poids! - une chose à gérer et surveiller. Et puis on est moins discrets.

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Mostar, 7 juillet 2007.

On a alors préféré faire du stop pour rejoindre Mostar, cette ville où (ne) cohabitent (pas) Croates et Musulmans (Bosniaques), cité unifiée virtuellement en 2004 lors de l’inauguration de la reconstruction de son célèbre pont détruit pendant la guerre. Dans les rues, on peut acheter des vieilles munitions, des couteaux ou des casques de militaires. C’est une étrange façon de ne pas oublier, comme de se faire photographier sur le Stari Most (célèbre Vieux Pont) avec short, lunettes de soleil et grands sourires.

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Neum, côte surchargée, Bosnie, 8 juillet 2007.

Nous quittons ensuite la Bosnie pour récupérer notre vélo dans le village croate où nous l’avons laissé et continuer notre route avec de nouveau un transit en Bosnie qui possède quelques kilomètres de côte blindés d’hôtels, restaurants, parasols, autant qu’ils ont pu en mettre pour optimiser ce peu d’espace valorisable. Nous nous aventurons dans un tunnel non éclairé qui nous amène sur un bout de côte isolé où est plantée une petite station de filtrage d’eau. Le gardien, plié de rires à la vue de notre engin, nous autorise à poser notre tente. 

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Neum.

Le lendemain, on repasse en Croatie, dernière nuit dans ce pays et on emprunte les petites routes pour arriver, épuisés, à la frontière monténégrine. Le douanier, d’un air bien amusé, discute pendant cinq bonnes minutes du fonctionnement de notre machine et ce ne sera qu’un avant-goût de l’ouverture et de la sympathie que nous manifestent les gens ici. Cela fait trois jours que nous sillonons ce pays et nous n’avons jamais fait autant de rencontres agréables depuis le début de notre voyage.

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Publié dans Europe

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